Romains 1 :1-16

Paul, serviteur de Jésus Christ, appelé à être apôtre, mis à part pour annoncer l’Évangile de Dieu, -2qui avait été promis auparavant de la part de Dieu par ses prophètes dans les saintes Écritures,3et qui concerne son Fils (né de la postérité de David, selon la chair,4et déclaré Fils de Dieu avec puissance, selon l’Esprit de sainteté, par sa résurrection d’entre les morts), Jésus Christ notre Seigneur…

Quelqu’un me racontait comment son collègue qui joue régulièrement au loto espérait avoir une bonne nouvelle en lui disant souvent que s’il venait un jour au bureau et qu’il le ne trouvait pas, ce qu’il aurait enfin gagner. Certes, c’est une bonne nouvelle de gagner au loto, d’avoir postulé à un emploi et d’être recruté. Il en est de même aussi quand il s’agit d’annoncer la naissance d’un enfant. Je me souviens encore comme si c’était hier de chaque annonce par mon épouse de la conception de mes deux fils. Dans tout le cas, l’information heureuse et favorable vient illuminer, donner de l’espoir et même parfois changer une situation.

Ecrit vers l’an 57 après Jésus-Christ par Paul (1 :1) à Corinthe, l’épître de Paul aux Romains expose et explique l’évangile que Paul a eu la mission de prêcher (Actes 26 :16-18). Désireux de les voir et de les encourager dans leur foi, il leur adresse en avance cette lettre espérant d’arriver bientôt à Rome (Romains 1 :10-13). Il comptait les encourager en leur annonçant ou plutôt leur rappelant la bonne nouvelle en laquelle ils avaient crue.

Le mot « évangile » vient du latin « evangelium », du grec « euag-gelion » signifiant bonne nouvelle. Le mot était souvent utilisé chez les auteurs grecs antiques pour designer des informations heureuses et favorables : victoire, naissance etc.

Dans cet épître Paul annonce la bonne nouvelle de Dieu (1 :1). Ce n’est pas une information que l’apôtre s’est inventé mais c’est la bonne nouvelle que Dieu annonce et continue d’annoncer aux humains à travers ses serviteurs. C’est une information magistrale, radicale qui transforme la vie. En effet, le créateur appelle tout homme à revenir à Lui (Actes 17 :30). Il ne nous condamne pas.

C’est comme si Il disait par ces écrits à chacun d’entre nous : « Tu as été pardonné ! Tournons la page ! C’est réglé ! Mon Fils Jésus-Christ a tout restauré ! Je ne tiens plus compte de tes péchés pourvu que tu reviennes à Moi ».

Le Créateur et Sauveur

En quoi consiste cette bonne nouvelle ?

La bonne nouvelle concerne Jésus-Christ, le Fils de Dieu. Elle parle de Jésus-Christ, de ce qu’il a fait au profit de toute l’humanité. En effet, le Seigneur Jésus-Christ est l’auteur et le messager de cette bonne nouvelle.

Qu’est -ce que Jésus-Christ a fait ?

Tout d’abord il est n’est pas un homme comme les autres. Il est appelé Fils de Dieu (1 :3). Le terme fils dans les écritures indiquent non seulement le lien de filiation entre un père ou une mère et un fils mais une appartenance à un groupe géographique, ethnique ou professionnel. Il est dans ce sens la manifestation dans l’échelle humaine du Dieu créateur. Son appartenance et son origine a sa source en Dieu lui-même. Il est mort pour les péchés des hommes, il a été enseveli et il est ressuscité le troisième jour selon les écritures (1 Corinthien 15 :3-5)

Qu’est-ce que donc le péché ?

Le péché est la transgression de la loi de Dieu (1 Jean 3 :4). En considérant attentivement la nature, le monde que Dieu a créé, nous nous apercevons de l’existence des lois qui régissent le monde physique et la vie morale (1 :18-20). Autant les lois physiques servent à maintenir le bon fonctionnement du monde physique, autant les lois morales servent à distinguer ce qui est fondamentalement bien et mal. Il n’y a pas besoin de démontrer que les actes de viol, le vol, la falsification de la vérité et choses semblables sont fondamentalement mauvais et ne favorisent pas la vie et que la bienveillance, le respect, la justice et l’amour promeuvent la vie. Ce code moral, nous ne l’inventons pas mais nous le constatons. Notre conscience nous en rend témoignage (2 :14-16).

Pécher devant Dieu est comparable à un voyageur qui s’est perdu parce qu’il a quitté ou s’est écarté du chemin qui doit l’amener à sa destination. Nous constatons également sans exception que nous sommes tous enclins en dépit de notre conscience à enfreindre ces bons principes de la vie (la loi de Dieu) au profit de notre intérêt. Nous péchons donc tous (3 :23) et nous sommes privés de la gloire de Dieu et nous méritons sa justice.  Contre tout attente, Dieu va condamner son Fils à notre place. Ceci est la bonne nouvelle que nous annonçons. La justice de Dieu s’est accomplie en Jésus-Christ et c’est en croyant au message de la bonne nouvelle que nous avons le salut.

Que faire ?

1. Croire à la bonne nouvelle de Dieu. Dieu est le point de départ, le chemin et la destination de tout homme. En mettant notre confiance dans ce message nous parvenons à la justice de Dieu. En d’autres termes nous retrouvons le chemin perdu et le sens pour lequel Dieu nous a créé. Il nous déclare juste, étant en accord avec son plan, la destiné et la raison de sa création. Nous devons persévérer aussi dans cette foi parce que le juste vivra par la foi. La restauration de notre relation avec Dieu commence par la foi et est maintenue également par la foi (1 :16-17).
2. Ayant cru à la bonne nouvelle qui est le message le plus important qu’il puisse exister et l’information la plus importante qu’elle soit. Ainsi :
   • Annoncer la bonne nouvelle à tout homme devient un désir et un devoir (1 :14-15).
   • Ne pas avoir honte de l’annoncer parce que c’est La Solution contre le mal dans toutes ses formes. D’apparence trop simple et banal, pas à la hauteur de nos attentes pourtant Jésus-Christ est bel et bien le sauveur dont nous avons besoin. (1 :16)
   • Realiser que nous avons été choisis et mis à part pour vivre et annoncer cette bonne nouvelle (1 :1)