Romains 1 :18-32 (Version NBS)
18 La colère de Dieu, en effet, se révèle depuis le ciel contre toute l’impiété et l’injustice des gens qui tiennent la vérité captive dans l’injustice ; 19car ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste parmi eux : c’est Dieu qui, pour eux, l’a rendu manifeste. 20En effet, ce qui chez lui est invisible — sa puissance éternelle et sa divinité — se voit fort bien depuis la création du monde, quand l’intelligence le discerne par ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables, 21puisque, tout en ayant connu Dieu, ils ne l’ont pas glorifié comme Dieu et ne lui ont pas rendu grâce ; mais ils se sont égarés dans des raisonnements futiles, et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. 22Se prétendant sages, ils sont devenus fous 23et ils ont changé la gloire du Dieu impérissable en des images représentant l’être humain périssable, des oiseaux, des quadrupèdes et des reptiles…
Face à la vérité concernant Dieu manifestée soit par ses œuvres, la création étant l’une de ses œuvres la plus évidente, soit par la conscience ou soit encore par la proclamation directe et claire de la bonne nouvelle de Dieu, nous pouvons rencontrer ces trois réactions possibles :
- Nier l’existence de Dieu et la notion du péché qui en découle ou en être totalement indifférent,
- La religion ou être religieux
- L’humilité et l’acceptation de la bonne nouvelle
L’indifférence et le déni de la Vérité
La création et la conscience sont l’un de canaux de base à travers lequel le créateur s’adresse à l’humanité. Par la création, comme un artiste génialissime il souhaite que nous contemplions sa grandeur, sa puissance, son intelligence et son amour envers l’homme. Par la conscience il nous rappelle qu’il est juste et droit. En effet, le créateur rappelle que c’est dans un cadre moral bien déterminé par Lui que l’homme est sensé s’épanouir. L’humain n’a donc pas d’excuse. Devant les évidences fortes de la création et la voix criante de la conscience, l’homme est responsable de son péché.
Qu’est-ce que la conscience ?
Selon le dictionnaire, c’est la connaissance, intuitive ou réflexive immédiate, que chacun a de son existence et de celle du monde extérieur. [1] Elle est définie aussi par l’éthique, le sentiment qu’un individu a du bien et du mal.[2] Durant ces multiples voyages parmi les nations païennes c.-à-d. non juives n’ayant pas reçu d’une manière directe la loi de Dieu, l’auteur de l’épitre aux Romains, Paul, constate que l’œuvre de la loi, en d’autres termes le principe moral ou le sens du bien et du mal, existait déjà dans les cœurs des gens auxquels il était envoyé sans avoir eu un contact direct avec la loi de Dieu donné par Moise. La conscience est donc un moyen indéniable que le créateur s’est servi pour marquer son empreinte sur sa création.
Romains 2 :13-15
En effet, ce ne sont pas ceux qui entendent la loi qui sont justes devant Dieu ; ce sont ceux qui mettent la loi en pratique qui seront justifiés. 14Quand des non-Juifs, qui n’ont pas la loi, font naturellement ce que prescrit la loi, ceux-là, qui n’ont pas la loi, sont une loi pour eux-mêmes ; 15ils montrent que l’œuvre de la loi est écrite dans leur cœur ; leur conscience aussi en rend témoignage, ainsi que leurs raisonnements qui les accusent ou les défendent tour à tour
Quand l’on décide de l’ignorer, l’humain tombe encore plus dans les ténèbres. Si le péché tire sa source dans la désobéissance de la loi de Dieu, sa prolifération est en partie liée au refus constant ou à l’indifférence de l’homme par rapport à la vérité concernant Dieu. Là où Dieu n’est pas considéré à sa juste valeur, le péché qui existe déjà a tendance à se multiplier. Dans une partie de sport où il y a au moins deux équipes ou adversaires, le football ou le tennis par exemple, si le juge n’est pas respecté, les joueurs ont tendance à outrepasser les règles. Ainsi un dicton populaire le résume fort bien : « quand le chat n’est pas là, les souris dansent ». Dieu livre ainsi l’humain à sa propre convoitise.
Romains 1 :24-28
C’est pourquoi Dieu les a livrés à l’impureté, par les désirs de leur cœur, de sorte qu’entre eux ils déshonorent leur propre corps, 25eux qui ont changé la vérité de Dieu pour le mensonge et qui ont adoré la création, en lui rendant un culte, au lieu du Créateur, qui est béni pour toujours ! Amen !26 C’est pour cela que Dieu les a livrés à des passions déshonorantes. Ainsi, en effet, leurs femmes ont changé les relations naturelles pour des actes contre nature ; 27de même les hommes, abandonnant les relations naturelles avec la femme, se sont enflammés dans leur appétit les uns pour les autres ; ils se livrent, entre hommes, à des actes honteux et reçoivent en eux-mêmes le salaire que mérite leur égarement. 28Comme ils n’ont pas jugé bon de reconnaître Dieu, Dieu les a livrés à leur manque de jugement, de sorte qu’ils font des choses indignes ;
La religion
Nous consacrerons tout un article quand nous examinerons le deuxième chapitre de l’épître aux romains. Cela dit, face à la vérité de son état diagnostiqué par la loi de Dieu et aussi par sa propre conscience, l’humain a multiplié des stratégies pour impressionner au mieux ou se faire accepter ou pardonner au pire devant Dieu. Comment ? En rendant la loi plus sévère, plus stricte ou carrément en ajoutant ce que Dieu n’avait pas dit. Pour ce faire le religieux se voit d’être plus exigent envers soi-même pour arriver à se justifier devant le créateur. Néanmoins le constant est sans appel :
Romains 3 : 23
Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu.
La religion faite dans ce sens ne résout pas le problème du péché. Quelle est donc la solution ? C’est accepter la bonne nouvelle de Dieu en mettant la foi en Jésus-Christ.
Accepter la bonne nouvelle
La bonne nouvelle est la puissance de Dieu pour le salut. La bonne nouvelle de Jésus-Christ annonce à tout pécheur que son péché qui lui séparait de Dieu a été condamné et effacé par le sacrifice du Fils de Dieu. Elle parle d’une part du péché qui est mis en évidence par la Loi de Dieu et sa condamnation et d’autre part de l’énorme faveur que Dieu a fait à l’homme pour obtenir la justice par la foi en Jésus-Christ seul.
Dans Luc 18 :9-14 il est question du Pharisien et du publicain qui se présentent devant Dieu dans le temple. Le pharisien fera l’étalage de ses bonnes œuvres devant Dieu tout étant fier et sûr qu’il serait exhaussé et justifié par Dieu mais ce qui n’était pas le cas. En revanche le publicain n’osera même pas regarder le ciel tout en frappant la poitrine suppliant la miséricorde de Dieu étant conscient de ce qu’il était pécheur devant Dieu. Il sera justifié et pardonné devant Dieu. Cette parabole nous invite à nous humilier devant le créateur et à espérer sa grâce par Jésus-Christ.
[1] https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/conscience/18331









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