(Romains chapitre 3)

La révélation de l’évangile, la parole du Christ annoncée est comme une lumière qui vient éclairer une pièce sombre dans laquelle on peut se trouver. Cet éclairage vient révéler les taches sur les habits qu’on porte et qui sont impossibles à voir dans l’obscurité.  De même la parole de l’évangile nous éclaire sur deux choses fondamentales en ce qui concerne l’état spirituel de l’homme : Il est pécheur par nature et par conséquent il a besoin d’être sauvé de ses péchés.

Romains 3 :23-24

23 tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu, 24 et ils sont gratuitement déclarés justes par sa grâce, par le moyen de la libération qui se trouve en Jésus-Christ.

S’il y a un peuple que Dieu s’est proposé de servir d’exemple afin de manifester à la face du monde cette réalité est le peuple juif. A eux, le Seigneur Dieu a révélé sa pensée, son plan et le projet qu’il s’est proposé en créant l’homme. L’incrédulité et la désobéissance qui en découle de certains d’entre eux à mis en lumière d’une manière plus éloquente par contraste la fidélité de Dieu et son amour envers les hommes.

L’homme est pécheur

Sans la lumière, on ne peut définir les ténèbres. Les ténèbres sont donc l’état d’absence de la lumière. En effet, la lumière qui est Dieu Lui-même a existé avant les ténèbres. Le péché, c’est l’état de l’homme sans Dieu. La révélation de l’évangile vient mettre en évidence la bonté de Dieu contrastant ainsi avec la méchanceté de l’homme.

Romains 3 :5 ; 20

5 Mais si notre injustice met en évidence la justice de Dieu, que dirons-nous ? Dieu est-il injuste quand il déchaîne sa colère ? – Je parle ici à la manière des hommes.

20 Car personne ne sera justifié devant lui par les œuvres de la loi, puisque c’est par la loi que vient la connaissance du péché.

L’état de l’homme dans le péché ressemble à une belle maison qui a été fort endommagée par une bombe pendant la guerre. On ne la reconnait plus et est devenue inhabitable. Le propriétaire qui avait pris la fuite revient constater les dégâts et décide de la reconstruire. Dans sa main gauche il tient les photos de l’ancienne maison lui rappelant ce qu’il a perdu, devant ses yeux il constate les dégâts et dans sa main droite il tient l’image et le plan de la maison qui sera reconstruite. Jésus-Christ est le propriétaire qui vient reconstruire cette belle maison qui était l’homme en y laissant sa propre vie. La parole de l’évangile est la photographie d’une part de ce qu’a été l’homme dès le commencement, de ce qu’il a perdu et le plan de ce que Dieu prévoit dans le futur.

Qu’est-ce que le péché ?

De même qu’on ait besoin d’être sauvé après un lourd accident parce qu’on se retrouve seul au beau milieu de la route ou encore quand on se retrouve dans une fosse après une chute, de même aussi l’homme a besoin d’être sauvé de la situation de péché dans lequel il se trouve depuis la désobéissance d’Adam, l’ancêtre de tous les hommes. Le péché est donc la désobéissance à la pensée révélée de Dieu et l’état résultant de celui-ci. Pécher, c’est dire « non » sur le plan bienveillant du créateur. Dans ce sens l’homme exprime son manque de confiance en Dieu et en ce qu’il dit. Ainsi pécher, c’est rejeter Dieu Lui-même et ce qu’il a de bon pour l’homme. Cette désobéissance engendre une séparation du Créateur d’avec sa création. L’humain se retrouve donc dans un état de mort spirituel. En d’autres termes il n’a plus de communion avec le Seigneur qui est la Vie.

Le salut est en Jésus-Christ

Face à l’offense, on s’attend à une punition méritée. Devant la transgression, on s’attend à une condamnation justifiée. Le châtiment que l’homme s’est tiré lui-même en désobéissant à Dieu est la mort. Cette mort est d’abord d’ordre spirituel, invisible à l’œil nu et se caractérisant par le manque de paix et par ce sentiment de perte, d’insatisfaction de la vie. Cette mort se matérialise ensuite par la mort physique. La mort physique est le rappel et l’écho de la déchéance à la suite de la désobéissance de l’homme.

Le Seigneur en révélant sa pensée par la loi, indique la perfection pour laquelle l’homme a été créé et le grand fossé qui le sépare de son plan. Deux choses fondamentales s’expriment par loi de Dieu : d’une part l’idéal de Dieu, son plan parfait pour l’homme impossible à atteindre et d’autre part la conséquence terrible de sa désobéissance qui est la mort. Pour ramener l’humain à la vie, Dieu s’est désigné lui-même pour montrer et vivre cet idéal qui est toujours d’actualité et montrer que la mort n’est pas, si on le souhaite, le terminus de la destinée de l’homme. Il est venu en chair et en os par un homme, Jésus-Christ, son Fils qui a vécu cet idéal et qui, par mort en laissant sang versé, a porté la condamnation de l’homme. Ainsi Jésus est le prix que Dieu a payé pour racheter l’homme de sa perte. C’est la bonne nouvelle de Dieu. En Jésus-Christ Dieu confirme la véracité de sa loi et de sa parole.

Romains 3 :25-26

25 C’est lui que Dieu a destiné, par son sang, à être, pour ceux qui croiraient victime propitiatoire, afin de montrer sa justice, parce qu’il avait laissé impunis les péchés commis auparavant, au temps de sa patience, afin, dis-je, 26 de montrer sa justice dans le temps présent, de manière à être juste tout en justifiant celui qui a la foi en Jésus.