Luc 7: 11-17
11 Le jour suivant, Jésus alla dans une ville appelée Naïn; ses disciples [en assez grand nombre] et une grande foule faisaient route avec lui. 12 Lorsqu’il fut près de la porte de la ville, voici qu’on portait en terre un mort, fils unique de sa mère qui était veuve ; beaucoup d’habitants de la ville l’accompagnaient. 13 En voyant la femme, le Seigneur fut rempli de compassion pour elle et lui dit : « Ne pleure pas !» 14 Il s’approcha et toucha le cercueil ; ceux qui le portaient s’arrêtèrent. Il dit : « Jeune homme, je te le dis, lève-toi !» 15 Et le mort s’assit et se mit à parler. Jésus le rendit à sa mère. 16 Tous furent saisis de crainte et ils rendaient gloire à Dieu en disant : « Un grand prophète a surgi parmi nous » et : « Dieu a visité son peuple. » 17 Cette déclaration sur Jésus se propagea dans toute la Judée et dans toute la région.
Ne pleure pas ! Cette phrase est rassurante, de nature apaisante, dite et prononcée à l’égard de celui ou celle qui pleure. On l’entend bien souvent être dite par les parents qui veulent rassurer leur enfant. Après une chute, un bobo l’enfant qui coure en pleure vers son papa et sa maman et ceux-ci lui disent: « Ne pleure pas !» parce qu’il savent que c’est une douleur passagère et même si c’était grave, ils savent qu’ils feront le nécessaire.
Qui donc peut oser rassurer et apaiser avec ces petits mots s’il ne pas confiant lui-même que la suite se passera bien ? D’où vient l’assurance de celui qui rassure de la sorte ?
En effet, ne peut rassurer en prononçant cette phrase que celui qui a traversé la même épreuve et en est sorti victorieux.
Dans ce passage le Seigneur rencontre une femme veuve qui perd le fils unique qu’elle avait. La vie semble être très dure et amère pour elle. Qui donc peut la consoler ? D’abord le mari, ensuite le fils unique ? Comment peut-on réconforter dans une situation aussi dramatique ? Seul celui qui a traversé la même situation peut oser lui dire : « Ne pleure pas !». Dans ce passage cette femme perd pour la seconde fois un être cher. Le Seigneur Dieu perdra d’abord dans le jardin d’Eden les êtres chers qu’il avait créés à son image parce qu’ils vont faire un choix dramatique et à Golgotha son propre Fils pour retrouver les premiers qu’il avait perdus, à savoir Adam, Eve et leur descendance.
Le Seigneur connait donc la douleur de la perte mais il en est sorti victorieux par la résurrection. La mort de son Fils à la croix exprime le résultat du choix néfaste qu’a fait l’homme qui l’a conduit à la mort et cependant sa résurrection démontre la seconde chance que Dieu accorde à l’homme parce qu’il a englouti et détruit en portant lui-même le poids et la conséquence de son mauvais choix.
Ainsi il est la résurrection et la vie et celui qui croit en lui vivra quoiqu’il meure. Il peut donc dire aisément à ceux qui connaissent une perte douloureuse : « Ne pleure pas ! » parce qu’il est capable de donner une nouvelle trajectoire.
Quand devant la perfection et la sainteté de Dieu, on ne se trouve pas digne et que les larmes nous envahissent, quand on pense que le futur semble incertain, rappelons-nous la parole de l’un des anciens qui nous dit : Ne pleure pas ; le lion de la tribu de Juda, le rejeton de David, a été vainqueur : il peut ouvrir le livre et ses sept sceaux ! ( Apocalypse 5 : 5)









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