Luc 2 : 42-46
42 Lorsqu’il fut âgé de douze ans, ils y montèrent, selon la coutume de la fête. 43 Puis, quand les jours furent écoulés, et qu’ils s’en retournèrent, l’enfant Jésus resta à Jérusalem. Son père et sa mère ne s’en aperçurent pas. 44 Croyant qu’il était avec leurs compagnons de voyage, ils firent une journée de chemin, et le cherchèrent parmi leurs parents et leurs connaissances. 45 Mais, ne l’ayant pas trouvé, ils retournèrent à Jérusalem pour le chercher. 46 Au bout de trois jours, ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et les interrogeant.
Luc 8 :40-43
40 A son retour, Jésus fut reçu par la foule, car tous l’attendaient. 41 Et voici, il vint un homme, nommé Jaïrus, qui était chef de la synagogue. Il se jeta à ses pieds, et le supplia d’entrer dans sa maison, 42 parce qu’il avait une fille unique d’environ douze ans qui se mourait. Pendant que Jésus y allait, il était pressé par la foule. 43 Or, il y avait une femme atteinte d’une perte de sang depuis douze ans, et qui avait dépensé tout son bien pour les médecins, sans qu’aucun ait pu la guérir.
S’il y a quelque chose à revoir en premier lieu après qu’une tempête, une intempérie ou encore un tremblement de terre soit passé, c’est la fondation. Dans l’épreuve, la tendance est de faire tout et de tirer dans tous les sens dans le but de sortir au plus vite de la misère. Ainsi on passe des coups de fil, on engage ses finances, toute son énergie pour finalement réaliser que le résultat souhaité n’est pas au rendez-vous.
La femme à la perte de sang décrite dans ce passage a fait exactement ce que nous exposons. Elle avait dépensé tous ses biens pour arriver à la guérison mais son état s’était au contraire empiré (Marc 5 :26). Quelques détails fournis par l’évangéliste nous montrent que la base ou le fondement n’était pas bon et par conséquent ses actions étaient infructueuses. On ne récolte que ce qu’on a semé. Il ne s’agit pas de la maladie qui est attachée à l’existence de l’homme depuis la chute mais plutôt de la guérison et la restauration qu’elle cherchait qui est tout d’abord l’œuvre du Créateur.
Avant tout, elle a d’abord espéré dans ses biens au point de dépenser tout avant d’espérer dans celui qui guérit. Est-il mauvais le fait d’aller consulter un médecin ? Nullement ! Ce récit ne le condamne pas. Ce passage montre que la guérison ne dépend pas de la qualité des soignants que nous consultons mais d’abord de Dieu.
Deuxièmement le nombre douze n’est pas un détail anodin dans ce récit. Ce nombre de douze peut représenter l’élection et le gouvernement. On pense aux 12 tribus d’Israël, aux 12 apôtres de l’agneau. Le nombre 12 représente aussi le commencement, la base ou ce qui vient en premier. Eli, le prophète a pris 12 pierres symbolisant les 12 tribus et en même temps la reconstruction ou un renouveau (1 Rois 18:31). À l’âge de douze ans dans la culture hébraïque l’enfant devient majeur en ce qui concerne sa responsabilité vis-à-vis de la loi.
Ainsi, la fillette de 12 ans représente symboliquement un faux départ ou un mauvais départ. Tel au départ de l’humanité avec Adam et Eve, le péché a compromis cette belle humanité et l’œuvre que le créateur avait faite. La femme à la perte de sang depuis douze ans représente une vie menée avec des mauvaises bases dont la conséquence est la perte perméante de la vie avec l’écoulement de sang. Christ à 12 ans représente un nouveau départ pour une nouvelle génération dont il est l’exemple.
L’exemple du Fils que Christ est venu montrer est celui de ceux et celles qui aiment la parole du Père, qui montre un intérêt particulier à ce que Dieu dit et qui sont soumis à la mettant en pratique. La parole de Dieu est le véritable fondement, la base que nous devons placer pour jouir de tout ce que le Père a préparé pour ces enfants. Par la Parole du Père nous devenons matures pour bénéficier de l’héritage céleste.
Le premier Adam, trompé par l’ennemi, a méprisé la Parole de Dieu et a désobéi. Ainsi nous avons une humanité détruite et corrompue depuis sa racine et sa source mais le second Adam, Jésus-Christ a estimé au plus haut degré la parole de Père au point de laisser sa vie et il est à la tête d’une nouvelle race, d’une nouvelle humanité dont le seul désir est d’accomplir la Parole du Père.









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